Nous tenons à vous informer que le texte a été traduit à partir de l’anglais¹ à l’aide de l’intelligence artificielle, ChatGPT-3 et ChatGPT-4 avec néanmoins une vérification et une relecture humaine. Le commentaire du traducteur arabe n’a pas été traduit, ainsi que la biographie de l’auteur présente normalement à la fin de l’ouvrage. Il est important de noter que des divergences peuvent exister au sein du chiisme et que l’auteur présente, et défend, son point de vue. Par conséquent, nous vous recommandons d’exercer une prudence accrue, d’exercer votre esprit critique et de faire preuve de retenue. Nous espérons que notre site vous sera utile dans vos recherches et votre apprentissage, et nous vous encourageons à toujours rechercher la vérité avec diligence et discernement.

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Pour citer cet ouvrage :
Shirazi, Muhammad, 2001, « Le Saint-Coran, comment a-t-il été compilé ? » (traduit en 2024 par le Collectif France Chiite), Foutain Books, Berlin. Disponible en ligne sur chiisme.fr (https://chiisme.fr/coran-shirazi).

Le Collectif France Chiite (CFC)

L’auteur de cet ouvrage est le grand ayatullah sayyid Muhammad al-Hussayni al-Shirazi (1928-2001), marja particulièrement influent en Irak et au Kuwait. C’était un théologien traditionnaliste et conservateur, bien que défendant l’idée d’une théocratie, il fut un opposant au régime islamique d’Iran.

Préface de l’Éditeur

« En vérité, ce Coran guide vers ce qui est le plus droit. »²

Le Saint Coran est le message céleste éternel révélé par Allah à Son prophète Muhammad^(sawas) afin qu’il puisse sauver une humanité confuse de l’obscurité du doute et de l’ignorance vers la lumière de la certitude et de la connaissance, car le Coran trace la voie de la guidance et de la droiture tant dans les affaires religieuses que mondaines. Le Coran représente la pierre angulaire de l’Islam, qu’Allah a promis de protéger de toute corruption :

« Nous avons certes, fait descendre le Rappel, et c’est Nous qui en sommes gardiens. »³

Ainsi, la main de la corruption ne l’a pas touché comme cela a été le cas pour les autres livres divins. Le Coran demeure le message divin éternel destiné à l’humanité tout entière. Les ennemis de l’Islam, malgré leurs efforts contraires, n’ont pas pu mettre en défaut l’intégrité du Saint Coran après le défi posé par Allah de produire même un seul chapitre de son semblable. L’intellect humain n’a pas été capable de relever ce défi. Allah le Tout-Puissant dit dans le Coran :

« Si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur, apportez alors un chapitre semblable à celui-ci, et appelez vos témoins en dehors d’Allah si vous êtes véridiques. »⁴

L’une des raisons les plus importantes de la préservation du Coran, en plus de la volonté d’Allah, est le fait que le Messager d’Allah s’est soucié de la compilation du Coran de son vivant et y a insisté. Ainsi, depuis cette époque jusqu’à aujourd’hui, le Coran est resté le même sans aucun changement.

Ce livre, « Quand le Coran a-t-il été compilé », rédigé par l’éminent écrivain et source de connaissance religieuse l’ayatullah Muhammad Shirazi, traite du sujet de la compilation du Coran. Il fournit des preuves solides que le Saint Coran a été compilé au temps du Prophète^(sawas) et sous son commandement, dans la forme qu’il existe aujourd’hui, dissipant ainsi l’idée de ceux qui imaginent que le Coran a été compilé après l’époque du Messager d’Allah.

L’auteur aborde également la question de la non-corruption du Coran, que les savants chiites ont affirmée tout au long de l’histoire, réfutant l’idée qu’il y ait eu des ajouts ou des retraits des versets du Coran. L’ayatullah al-Shirazi évoque ensuite l’inauthenticité des différentes « lectures » à l’exception de celle qui est présente dans le texte sacré lui-même.

Enfin, il présente un certain nombre de traditions concernant de nombreux aspects du Saint Coran. Ceci est considéré comme une preuve supplémentaire que le Saint Coran a été compilé sous la forme que nous connaissons aujourd’hui, et qu’il était « en usage » par les musulmans du vivant du saint Prophète de l’Islam, Muhammad^(sawas).

Première partie

Sur la Compilation du Saint Coran

La Narration d’Ibn Abbas

Ibn Abbas a dit :

« Lorsque les paroles d’Allah : « Tu es mortel et ils sont mortels »⁵ furent révélées, le Messager d’Allah^(sawas) dit : « Si seulement je savais quand cela (ma mort) arriverait.’ Ceci, alors que le Prophète^(sawas) connaissait l’invisible avec la permission et l’inspiration d’Allah. Ensuite, le 110e chapitre du Coran nommé al-Nasr (Le Secours) fut révélé, après quoi le Prophète^(sawas) restait silencieux entre le takbir et la lecture, puis il disait : « Louange à Allah, je cherche le pardon d’Allah et me tourne vers Lui en repentance. » On lui demanda à ce sujet et il dit : « C’est que mon âme m’a prédit ma mort imminente. » Puis il commença à pleurer intensément. On lui demanda alors : « Ô Messager d’Allah, pleures-tu pour la mort alors qu’Allah a pardonné tous tes péchés passés et futurs ? » Le Prophète^(sawas) dit : « Mais qu’en est-il de la terreur de l’interrogatoire et des contraintes de la tombe et de l’obscurité de la tombe, de la résurrection et des autres choses effrayantes ? » (Ici, le Prophète veut attirer l’attention sur ces choses effrayantes plutôt que de dire qu’il sera éprouvé par elles, comme cela est clair.). Ensuite, Ibn Abbas a dit : « Le Prophète^(sawas) a vécu encore une année après la révélation de ce chapitre. »⁶

Par la suite, verset après verset fut révélé jusqu’à ce qu’il ne reste que sept jours de la vie du Prophète. Ensuite, le verset suivant fut révélé :

« Et craignez un jour où vous serez ramenés vers Allah ; alors chaque âme sera rétribuée selon ce qu’elle aura acquis, et ils ne seront point lésés. »⁷

Ce verset – selon certaines transmissions – fut le dernier verset du Saint Coran révélé au Messager d’Allah^(sawas) par l’Archange Gabriel^(as) qui lui dit :

« Place ce verset en tête du deux cent quatre vingtième verset du deuxième chapitre. »⁸

Le premier verset révélé au Prophète Muhammad^(sawas) par l’Archange Gabriel fut les paroles d’Allah :

« Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé […] »⁹

Le premier verset du Coran révélé coïncida avec le premier jour de la noble mission prophétique et le dernier verset du Coran révélé eut lieu durant les derniers jours du Messager d’Allah^(sawas). Le temps entre ces deux versets est celui pendant lequel le reste du Coran fut révélé, et cela s’est étalé sur une période de 23 ans.

Qui a compilé le Coran ?

Dans le hadith précédent, ce qui attire notre attention, ce sont les paroles de l’Archange Gabriel au Prophète au moment de la révélation du dernier verset coranique :

« Place-les en tête du 280e verset du deuxième chapitre. »¹⁰

Il est donc clair qu’Allah (par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel^(as) a commandé au Prophète^(sawas) de compiler le Coran et d’organiser sa structure de manière précise, y compris la numérotation des versets. Le Prophète^(sawas) l’a effectivement fait durant sa vie comme Allah l’avait ordonné et il n’était pas question pour le Prophète^(sawas) de laisser le Coran disparate pour que quelqu’un après lui le compile.

Il n’est pas possible que le Prophète^(sawas), avec son grand souci et son effort pour préserver le Coran, néglige la tâche de le compiler et de le structurer, et laisse le Coran éparpillé parmi les musulmans, en leur déléguant la tâche de le compiler. Ceci est d’autant plus vrai après que la révélation l’a informé :

« Tu es mortel et ils sont mortels. »¹¹

Il n’est pas possible que le Prophète^(sawas) soit profondément préoccupé par le Coran d’une part, au point qu’il ordonne qu’il soit mémorisé et pris en considération, qu’il encourage sa récitation et la pratique de ses préceptes, particulièrement dans ses derniers jours. Il disait à plusieurs reprises :

« Je laisse derrière moi deux choses importantes – le livre d’Allah et ma famille, les gens de ma maison. Tant que vous vous attacherez à eux deux, vous ne vous égarerez jamais après moi. »¹²

Il n’est pas juste qu’il fasse cela tout en négligeant de compiler le Coran et en le laissant éparpillé.

Le Coran est la constitution éternelle de l’Islam et son miracle inimitable survivant à travers les éons et les âges jusqu’au jour de la résurrection. Il n’est donc pas logique de supposer que le Prophète aurait laissé le Coran éparpillé, sans le compiler.

Comment est-il concevable qu’Allah permette à Son Prophète^(sawas) de ne pas compiler le Coran malgré ce qu’Il a dit dans le Coran :

« Il est de notre devoir de le compiler et de le réciter. »¹³

« Nous avons fait descendre le Rappel et Nous en sommes les gardiens. »¹⁴

Il est donc du devoir du Prophète^(sawas) de transmettre le Coran comme un tout structuré à tous les gens, tel que compilé et structuré par Allah.

Le Prophète a compilé le Coran

Ainsi, le Coran que nous possédons aujourd’hui avec toute sa structure et sa compilation, la numérotation de ses versets, et la structure de ses chapitres et sections est le même Coran que le Prophète Muhammad^(sawas) a rassemblé, compilé et structuré pour les musulmans pendant sa vie sous l’instigation d’Allah. Il n’a été sujet à aucun changement ou corruption, substitution ou modification, ajout ou retrait.

Cela est appuyé par une narration dans l’exégèse d’Ali Ibn Ibrahim¹⁵ où l’Imam al-Saadiq^(as) mentionne le fait que le Messager d’Allah^(sawas) ordonna à Ali ibn Abu Talib^(as) de collecter le Coran en disant :

Ce rapport indique que le Prophète^(sawas) a ordonné que le Coran soit collecté et qu’Imam Ali^(as) a été celui qui l’a collecté sur les ordres directs du Prophète^(sawas) durant sa vie.

De même, tous les juristes chiites sont d’accord sur ce point. Dans l’exégèse coranique Majma’ al-Bayan, al-Sayyid al-Murtada est mentionné, disant que le Coran a été compilé du vivant du Messager d’Allah^(sawas) sous la forme que nous possédons aujourd’hui. La preuve en est que, le Coran était étudié et appris par cœur à cette époque dans son intégralité, de sorte qu’un groupe de compagnons fut choisi pour le mémoriser. Il (Le Coran) était également montré au Prophète^(sawas) et récité devant lui. Un groupe de compagnons comme Abdullah ibn Masud, Ubayy ibn Kaab et d’autres, récitaient le Coran du début à la fin devant le Prophète^(sawas) et à plusieurs reprises, ce qui indique qu’il était sous une forme rassemblée et structurée et non disparate et éparpillée. Le même propos a été soutenu par Shaykh al-Mufid, Shaykh al-Saduq et d’autres savants chiites d’avant l’époque d’al-Murtada ainsi que d’autres après lui, comme al-Tusi et le grand exégète coranique al-Tabari, ainsi que tous nos autres grands savants jusqu’à nos jours.

Il est rapporté que Zayd ibn Thabit a dit :

« Nous collections les fragments des versets du Coran et les mettions à leurs places appropriées sur les instructions du Messager d’Allah^(sawas). Malgré cela, les versets étaient encore fragmentés, alors le Prophète^(sawas) ordonna à Ali^(as) de les rassembler en un seul endroit et nous mit en garde contre leur perte. »

Il est rapporté qu’al-Shabi a dit :

« Le Coran a été collecté du vivant du Prophète d’Allah^(sawas) par six hommes des Ansar. »

Dans al-Sirat al-Mustaqim, Anas dit :

« Quatre hommes ont collecté le Coran pendant la vie du Prophète^(sawas), à savoir mon père, Mu’adh, Zayd (Ibn Thabit), et Abu Zayd. »

Qatada rapporte :

« J’ai demandé à Anas qui avait compilé le Coran du vivant du Prophète^(sawas). Il a dit quatre hommes des Ansar, puis il a mentionné leurs noms. »

Il est également rapporté d’Anas :

« Le Prophète^(sawas) est mort, quatre hommes ayant collecté le Coran : Abu Darda, Muadh ibn Jabal, Zayd ibn Thabit et Abu Zayd. »

Enfin, de Ali ibn Ribah :

« Ali ibn Abu Talib^(as) a collecté le Coran avec Ubayy ibn Kaab du vivant du Prophète^(sawas). »

Autres Évidences

Il existe d’autres preuves qui montrent que le Coran que nous avons aujourd’hui est le même que celui qui a été rassemblé et structuré du vivant du Messager d’Allah, sans ajouts ni retraits :

Le chapitre « Al-Fatiha »

Le fait de nommer le premier chapitre du Coran « al-Fatiha » (l’ouverture) pendant le temps du Prophète^(sawas) signifie qu’il s’agit du chapitre d’ouverture du Coran, bien que ni ce chapitre ni même le premier verset de celui-ci ne soient les premiers à avoir été révélés chronologiquement au Prophète Muhammad^(sawas). Le nom donné à ce chapitre pendant la vie du Prophète^(sawas) montre que le livre était rassemblé dans sa totalité sous la forme existante aujourd’hui, et que le premier chapitre alors est toujours le premier chapitre aujourd’hui.

Le hadith des « Deux choses importantes »

Le Prophète^(sawas) disait dans ce hadith qui est largement rapporté par les savants sunnites et chiites :

« Je laisse avec vous deux choses importantes – le livre d’Allah et les gens de ma maison. Tant que vous vous attachez à ces deux-là, vous ne vous égarerez jamais après moi. »¹⁷

Le livre que le Prophète^(sawas) a laissé pour sa communauté est un tout rassemblé et structuré et non des versets éparpillés, sinon le terme « livre » ne lui serait pas attribué.¹⁸

Allah précède son Prophète^(sawas) à cet égard en se référant au Coran à maintes reprises et dans de nombreux versets comme « Le Livre », allusion au fait qu’il est rassemblé et compilé auprès de Lui sur la Tablette préservée – comme certains commentateurs l’ont indiqué. Il a montré au Prophète^(sawas) sa (véritable) compilation ainsi que sa structure (authentique) ; il lui a ordonné de compiler et de structurer le Coran tel qu’il est compilé et structuré sur la Tablette préservée, ce que le Prophète^(sawas) a dûment fait.

Allah dit dans le Coran :

« Ceci est un Livre béni que Nous avons fait descendre, confirmant (la révélation) avant lui, et pour avertir la mère de toutes les cités et ceux qui l’entourent. Ceux qui croient en l’au-delà croiront en lui tandis qu’ils persévèrent dans leurs prières. »¹⁹

« Il détient les clés de l’inconnaissable, nul ne les connaît si ce n’est Lui, et Il sait ce qui est dans la terre et dans la mer ; pas une feuille ne tombe sans qu’Il n’en ait connaissance, ni une graine dans les ténèbres de la terre, ni une chose fraîche ni sèche qui ne soit consignée dans un Livre explicite. »²⁰

« Ô gens du Livre, Notre messager est venu à vous pour vous éclaircir beaucoup de ce que vous cachiez du Livre et pour pardonner beaucoup. De la part d’Allah vous est venue une lumière et un Livre explicite. »²¹

« Et ceci est un Livre béni que Nous avons fait descendre, suivez-le donc et adoptez la piété afin que vous soyez couverts de miséricorde. »²²

« Un Livre qui t’a été révélé – qu’il n’y ait point de gêne en ta poitrine à ce sujet – pour que tu avertisses avec et qu’il soit un rappel aux croyants. »²³

« Un Livre dont les versets ont été renforcés et ensuite expliqués de la part du Sage, du Connaissant. »²⁴

« Un Livre que Nous avons fait descendre vers toi afin que tu sortes les gens des ténèbres vers la lumière, par la permission de leur Seigneur, vers le chemin du Tout Puissant, du Digne de louange. »²⁵

La récitation complète du Coran

Il est rapporté que le Prophète^(sawas) a ordonné que le Coran soit récité dans son intégralité pendant le mois de Ramadan et à d’autres moments, et il a fait connaître la vertu et la récompense à obtenir de sa récitation. Cette récitation complète n’aurait aucun sens si le Coran n’avait pas été présent comme un tout structuré et complet, car le sens d’une récitation complète (khatma) est de commencer au début d’un livre et de terminer à la fin de celui-ci.²⁶

Le Prophète^(sawas) a dit :

« Quiconque complète une récitation du Coran, c’est comme s’il avait atteint le statut de prophète sauf qu’il ne reçoit pas de révélation. »²⁷

Le Prophète^(sawas) a également dit :

« Lorsque le croyant lit le Coran, Allah le regarde avec miséricorde et pour chaque verset, Il lui donne mille Houris et pour chaque lettre, Il lui accorde une lumière sur le chemin. Lorsqu’il termine une récitation du Coran, Allah le récompense de la récompense de trois-cent-treize prophètes qui ont accompli la mission de leur Seigneur, et c’est comme s’il avait lu chaque livre qu’Allah a fait descendre sur Ses prophètes, et Allah interdit son corps au feu et pardonne ses péchés ainsi que ceux de ses parents. »²⁸

Abdullah Ibn Masud et Ubayy Ibn Kaab, ainsi que d’autres, ont complété des récitations du Coran devant le Prophète^(sawas) plusieurs fois. Si le Coran n’avait pas été rassemblé durant sa vie, cela n’aurait pas été possible.

Entre le Mihrab et le Minbar²⁹

Il est également rapporté que l’intégralité du Coran était placée sous forme écrite, entre le mihrab et le minbar, et que les musulmans en faisaient des copies.

Présentation du Coran au Messager d’Allah

Il est rapporté que l’Archange Gabriel présentait le Coran au Prophète^(sawas) une fois par an, et dans la dernière année de sa vie (au Prophète^(sawas)), il le lui a présenté deux fois. Cela n’aurait pas été possible si le Coran n’avait pas déjà été rassemblé et compilé.

Les hadiths rapportent que lorsque le Prophète^(sawas) a commencé à ressentir les effets de la maladie qui l’a affligé à la fin de sa vie, il a pris la main de Ali^(as) et a dit :

« Les épreuves sont descendues comme l’obscurité de la nuit. Gabriel avait l’habitude de me présenter (le Coran) une fois par an, mais cette année, il me l’a présenté deux fois. Il me semble que mon heure est proche. »³⁰

Le Prophète^(sawas) a également dit :

« Gabriel avait l’habitude de me présenter le Coran une fois par an, mais cette année, il me l’a présenté deux fois. Je crois que mon heure est proche. »³¹

Concordance avec le Livre d’Allah

Un autre fait qui montre que le Coran que nous avons aujourd’hui est le même Coran révélé au Messager d’Allah^(sawas) sans corruption littéraire, addition ou soustraction, ce sont les traditions qui ordonnent que tout hadith rapporté du Messager d’Allah^(sawas) ou de sa famille^(as) soit comparé avec le Saint Coran afin que le vrai soit distingué du faux. Ces traditions disent :

« Tout (hadith) qui est en concordance avec le Livre d’Allah a été dit par le Messager d’Allah^(sawas) ou sa famille^(as). Tout ce qui va à l’encontre du Livre d’Allah est vain et faux et n’a pas été dit par eux. »

Ces traditions nous renvoient au Coran que nous avons avec nous aujourd’hui pour distinguer la vérité du mensonge, ce qui indique qu’il est exempt de toute addition ou soustraction, substitution ou corruption, car un livre corrompu n’est pas apte à être la source de la connaissance du vrai et du faux.

Il est rapporté de Jaafar al-Saadiq^(as) que le Prophète^(sawas) a dit :

« Pour chaque vérité, il y a une réalité et pour chaque pratique correcte, il y a une lumière directrice. Donc, tout ce qui est en concordance avec le Livre d’Allah, suivez-le, et tout ce qui contredit le Livre d’Allah, abandonnez-le. »³²

Relaté Également par les Imams Purifiés

« Si vous tombez sur un hadith rapporté de notre part, comparez-le avec le livre d’Allah. Ce qui est en accord avec le livre d’Allah, prenez-le, et ce qui contredit le livre d’Allah, rejetez-le ou renvoyez-le nous. »³³

« Si vous tombez sur deux hadiths rapportés de notre part, comparez-les avec le livre d’Allah. Ce qui est en accord, prenez-le, et ce qui est en désaccord, rejetez-le. »³⁴

« Tout ce qui vous vient de notre part, comparez-le avec le livre d’Allah. Ce qui est en accord avec lui, acceptez-le, et ce qui le contredit, rejetez-le. »³⁵

De plus, il y a de nombreux versets coraniques et traditions qui indiquent que le Coran a été descendu sur le Messager d’Allah^(sawas) de deux manières : une fois, il a été descendu dans son intégralité sur le cœur du Messager d’Allah^(sawas), comme dans le verset coranique :

« En vérité, nous avons fait descendre la révélation la nuit d’Al-Qadr. »³⁶

Ainsi une autre fois en plusieurs étapes sur une période de vingt-trois ans, en fonction des occasions et des questions appropriées. Le cœur du Prophète contenait le Coran, qui lui a été révélé d’abord dans son intégralité, puis il a collationné et structuré le Coran qui lui a été révélé ensuite petit à petit, selon la structure de la première révélation du Coran. C’est ce même Coran qui existe avec nous aujourd’hui.

Cette preuve et d’autres montrent que le Coran que nous avons aujourd’hui est le Coran qui a été rassemblé et collationné sur ordre d’Allah et de Son Messager^(sawas) pendant sa vie, sans l’ajout ou la suppression d’une seule lettre, ni aucun changement ou substitution. Car Allah a dit :

« Le faux ne l’atteint [le Coran] d’aucune part, ni par devant ni par derrière. »³⁷

« Nous avons fait descendre le Rappel et Nous en sommes les protecteurs. »³⁸

L’Intégrité du Coran

Dans notre livre « Les Voies vers les Messages »³⁹, nous avons mentionné que le Coran, comme nous pouvons le montrer par des preuves et par le bon sens, n’a été soumis à aucun ajout, soustraction, changement ou altération par rapport à la manière dont le Messager d’Allah^(sawas) l’a organisé de son vivant, même si chronologiquement certains versets ont été révélés avant d’autres. Le Coran du temps du Messager d’Allah^(sawas) est exactement le même que celui que nous avons aujourd’hui. Le Prophète^(sawas) lui-même a spécifié l’emplacement des versets et des chapitres de la manière que nous voyons maintenant, et il y a de nombreuses traditions qui en témoignent.

Il est largement rapporté que le Prophète^(sawas) a dit :

« Quiconque achève une récitation du Coran recevra telle ou telle récompense. »⁴⁰

Si le Coran n’avait pas été complet, cela n’aurait pas été possible. Le Coran était également présent à son époque sous une forme écrite complète dans la mosquée du Prophète, près du minbar (pupitre) du Prophète, d’où chacun pouvait en faire une copie.

En outre, des milliers de musulmans avaient mémorisé l’intégralité du Coran, comme les chroniques de l’époque le rapportent. De cette manière, l’intégrité, la structure et l’organisation du Coran sont restées intactes jusqu’à ce jour.

Le Coran d’Ali

Quant à la question du Coran d’Ali^(as), l’Imam^(as) l’a présenté et son Coran n’a pas été accepté (par le dirigeant de l’époque), ce qui est entendu par cela : ce sont les commentaires ainsi que les interprétations qu’il^(as) a recueillis et qu’il^(as) a lui-même mentionnés dans un discours qui lui est attribué. Il est clair qu’ils ne voulaient pas de ces commentaires ou interprétations, parce que c’était un mérite propre à Ali^(as).

De plus, ce qui est entendu par la collecte du Coran par Umar ou Uthman, si cela a été le cas, c’est que les documents épars et incomplets du Coran écrits par les compagnons du Prophète^(sawas) ont été rassemblés afin qu’il n’y ait pas un Coran complet et plusieurs versions incomplètes. Cela est naturel, par exemple, lorsque les discours d’un conférencier sont rassemblés par ses étudiants, certains étudiants seront absents pour des raisons de maladie ou de voyage ou autres et n’auront donc pas les versions complètes des discours. Ceux qui avaient une assiduité complète auront cependant la version complète.

Umar et Uthman ont détruit les documents épars et différents, mais non le Coran complet du temps du Prophète^(sawas).

J’ai moi-même (l’auteur : Muhammad Shirazi) vu des copies du Coran écrites il y a plus de mille ans dans le coffre du Sanctuaire de l’Imam Hussayn^(as) ; elles étaient absolument identiques au Coran que nous avons aujourd’hui. Il y a aussi un certain nombre de copies du Coran écrites de la main des Imams^(as) en Iran, en Irak et en Turquie, toutes identiques au Coran existant aujourd’hui, sans aucun changement.

Les Différentes Lectures

Les « différentes lectures » sont un phénomène moderne qui a émergé des opinions d’un groupe particulier. Les musulmans à l’époque des grands récitants et après eux n’ont pas prêté attention à ces opinions et ne se sont pas souciés de les utiliser pour changer le Coran. Pour cette raison, nous⁴¹ considérons la prière de ceux qui pratiquent ces « lectures » comme invalide.

La « Corruption » du Coran dans les Traditions

Les traditions qui attestent de la corruption du Coran et qui se trouvent dans les livres des sunnites et des chiites sont des traditions fallacieuses et infondées. Après un examen approfondi, nous avons découvert que 90 % de ces traditions dans les livres des chiites sont rapportées par un homme nommé al-Sayaari qui est, de l’avis unanime des biographes : un menteur, un faussaire de hadith et un égareur. Le reste des traditions n’a soit pas de chaîne de transmission valide, soit aucune preuve, comme tout examinateur attentif le découvrirait. Les traditions sunnites se révèlent également fausses, comme cela est évident pour quiconque consulte les narrations dans le livre d’al-Bukhari et d’autres.

Seconde partie

Le Coran dans les Narrations

L’Apprentissage du Coran

Le Messager d’Allah^(sawas) a dit :

« Il y a trois groupes de personnes qui ne seront pas concernées par le jugement (le jour du jugement), ni ne craindront le cri (de ce jour) ni la grande consternation : premièrement, celui qui apprend le Coran par cœur et agit selon ses enseignements, car il viendra à Allah comme un noble honoré ; deuxièmement, le muezzin (celui qui appelle les fidèles à la prière) qui a pratiqué pendant sept ans sans jamais demander de paiement pour cela ; et troisièmement, le serviteur qui a obéi à Allah et à son maître. »⁴²

« Allah récompense l’homme qui embrasse tendrement son fils d’une bénédiction, et celui qui rend son fils heureux, Allah le rendra heureux le jour de la résurrection, et celui qui enseigne le Coran à son fils, les parents seront appelés le jour de la résurrection et seront vêtus de vêtements dont la lumière illumine les gens du Paradis. »⁴³

« Ce Coran est l’étiquette (marque) d’Allah, alors apprenez son étiquette autant que vous le pouvez. »⁴⁴

« Il n’y a pas un seul croyant, homme ou femme, libre ou esclave, qui soit exempté du droit qu’Allah a sur lui d’apprendre le Coran et d’étudier ses significations. Puis il a lu le verset suivant : « Soyez des adorateurs pour vous avez enseigné le livre […]. »⁴⁵ »⁴⁶

« Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne. »⁴⁷

« Tout demande pardon pour le maître et l’apprenant du Coran, même les poissons dans la mer. »⁴⁸

« Apprenez le Coran, car la similitude de celui qui porte le Coran (dans son cœur) est celui qui porte un sac plein de musc qui, lorsqu’il l’ouvre, remplit l’air de son parfum, et s’il le garde fermé, il conserve le parfum du musc. »⁴⁹

« Celui qui enseigne le Coran à son enfant est semblable à celui qui a effectué dix mille pèlerinages du Hajj, dix mille pèlerinages de l’‘Umrah, et a libéré dix mille esclaves des fils d’Ismaël, et a nourri et habillé dix mille pauvres, affamés et nus musulmans. Pour chaque lettre, il recevra dix bénédictions et dix de ses mauvaises actions seront effacées, et le Coran sera avec lui dans sa tombe jusqu’au jour de sa résurrection. La balance de ses actes penchera en sa faveur et il traversera le Sirat aussi rapidement que l’éclair, et le Coran ne le quittera pas jusqu’à ce qu’il atteigne une station dont la hauteur est plus grande que ce que l’on peut imaginer. »⁵⁰

« Allah couronnera les parents de celui qui enseigne le Coran à son enfant avec une couronne royale et les vêtira de robes comme jamais vues auparavant. »⁵¹

Rapporté par l’Émir des Croyants Ali Ibn Abu Talib^(as), le Prophète^(sawas) a dit :

« Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne. »⁵²

L’Imam Ali ibn Abu Talib^(as) a dit :

« Apprenez le Coran, car c’est la meilleure des paroles et étudiez-le, car c’est le printemps du cœur. Cherchez la guérison par sa lumière, car il guérit la poitrine, et rendez votre lecture de lui belle, car c’est le plus bénéfique des récits. Le savant qui agit sans utiliser sa connaissance est comme l’homme ignorant et confus qui ne s’éveillera jamais de son ignorance ; en fait, le cas contre lui est plus grand et la perte est plus certaine pour lui, et aux yeux d’Allah, il est le plus blâmable. »⁵³

« Si le maître dit à son élève : Dis : ‘Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux.’ Et l’élève dit : ‘Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux.’ Alors Allah accordera l’absolution à eux deux et aux parents de l’élève. »⁵⁴

Rapporté de l’Imam Jaafar al-Sadiq^(as) est qu’il a dit :

« Le croyant ne doit pas mourir avant d’avoir appris le Coran ou d’être en train de l’apprendre. »⁵⁵

La Magnificence du Coran

Le Messager d’Allah^(sawas) a dit :

« Le Coran est une guidance contre l’erreur, une élucidation de la cécité, une libération de la chute, une lumière dans les ténèbres, une illumination des événements, une protection contre la destruction, une guidance contre les tentations, une clarté face aux épreuves, et un passage de ce monde à l’autre. En lui réside votre religion complète, nul ne s’éloigne du Coran sans se diriger vers le feu. »⁵⁶

« Celui à qui Allah donne le Coran et qui pense qu’un homme a reçu quelque chose de meilleur, alors il a diminué une grande chose et magnifié une petite chose. »⁵⁷

« La vertu du Coran sur le reste des discours est comme la vertu d’Allah sur Sa création. »⁵⁸

« Allah ne punit pas le cœur qui est un récipient pour le Coran. »⁵⁹

« Celui qui fait de son discours le Coran, et de la mosquée sa maison, Allah lui construit une maison au paradis. »⁶⁰

Il est rapporté qu’Abu Dharr est venu voir le Prophète^(sawas) et a dit :

« O Messager d’Allah, je crains d’apprendre le Coran et de ne pas agir selon lui. » Alors le Messager d’Allah^(sawas) a dit : « Allah ne punit pas le cœur dans lequel Il a fait habiter le Coran. »⁶¹

Le Messager d’Allah^(sawas) mentionna un jour la commotion, alors nous lui dîmes :

« O Messager d’Allah, comment nous en protéger ? » Il^(sawas) dit : « Par le Livre d’Allah. En lui se trouvent des nouvelles de ceux qui vous ont précédés, et des nouvelles de ceux qui viendront après vous, et une façon de juger entre vous. Il est le critère et ce n’est pas une plaisanterie. Aucun tyran ne le négligera sans que son dos ne soit brisé par Allah. Celui qui cherche la guidance en dehors du Coran tombera dans l’erreur. Il est la corde robuste et le rappel sage et le chemin droit. Les langues ne peuvent l’obscurcir, il ne s’émousse pas malgré une lecture fréquente, et les savants ne s’en lassent jamais. Ses merveilles ne cessent jamais… »⁶²

« L’Ange Gabriel est descendu sur moi et a dit : « O Muhammad, tout a un maître… le maître des discours est la langue arabe, et le maître de la langue arabe est le Coran. » »⁶³

« Nous voyagions avec le Messager d’Allah^(sawas) et je lui dis : « O Messager d’Allah, parle-nous de ce qui nous sera bénéfique. » Il^(sawas) dit : « Si vous désirez la vie des bienheureux, et la mort des martyrs, et le salut le jour du rassemblement, et l’ombre le jour de la chaleur, et la guidance le jour de l’erreur, alors étudiez le Coran car il est le discours du Très Miséricordieux, un refuge contre Satan, et il penche la balance en votre faveur. » »⁶⁴

« Le Coran est meilleur que tout autre chose excepté Allah. Celui qui vénère le Coran a vénéré Allah et celui qui ne vénère pas le Coran a diminué la sacralité d’Allah. La sacralité du Coran pour Allah est comme la sacralité d’un père pour son fils. »⁶⁵

« Il n’est pas convenable pour celui qui porte le Coran de penser que quelqu’un a reçu quelque chose de mieux que ce qu’il a reçu, car même s’il possédait le monde entier, le Coran serait mieux que ce qu’il possède. »⁶⁶

Et il^(sawas) a dit pendant les jours précédant son départ de ce monde, parmi ce qu’il conseilla à ses compagnons :

« Le livre d’Allah et les gens de ma maison. Le livre d’Allah est le Coran. En lui réside la preuve, la lumière et l’évidence. C’est la parole d’Allah, elle est vivante et toujours valable, applicable aux questions actuelles. Chaque fois qu’il est lu avec réflexion, il est toujours frais, et il est le témoin (concernant ceux qui le lisent). C’est un juste juge, et une référence toujours disponible… Demain (le jour du jugement), il confondra des groupes de personnes, et leurs pieds glisseront du Sirat (le chemin droit). »⁶⁷

Dans un hadith d’Abu Dharr qui dit :

« J’ai entendu le Messager d’Allah^(sawas) dire : « Regarder Ali ibn Abu Talib^(as) est un acte d’adoration, tout comme regarder ses parents avec gentillesse et miséricorde. Regarder une page du Coran est un acte d’adoration, et regarder la Ka’bah est un acte d’adoration.» »⁶⁸

Le Commandeur des Croyants Ali ibn Abu Talib^(as) a dit :

« […] Alors, Allah lui a envoyé le Livre comme une lumière dont les flammes ne peuvent être éteintes, une lampe dont l’éclat ne meurt pas, une mer dont la profondeur ne peut être sondée, un chemin dont la direction ne trompe pas, un rayon dont la lumière ne s’assombrit pas, un séparateur (du bien et du mal) dont les arguments ne s’affaiblissent pas, un clarificateur dont les fondations ne peuvent être démantelées, un remède qui ne laisse aucune crainte de maladie, un honneur dont les partisans ne sont pas vaincus, et une vérité dont les partisans ne sont pas abandonnés. Par conséquent, c’est la mine de la croyance et son centre, la source de la connaissance et ses océans, la plantation de la justice et ses bassins, la pierre angulaire de l’Islam et sa construction, les vallées de la vérité et ses plaines. Un océan que ceux qui puisent ne peuvent épuiser, des sources que ceux qui puisent ne peuvent tarir, un lieu d’abreuvement que ceux qui viennent prendre de l’eau ne peuvent épuiser, un lieu d’étape en se dirigeant vers lequel les voyageurs ne se perdent pas, des signes que nul voyageur ne peut manquer de voir et un haut plateau que ceux qui s’en approchent ne peuvent dépasser. Allah en a fait un désaltérant pour les savants, une floraison pour les cœurs des juristes religieux, une grande route pour les chemins des justes, un remède après lequel il n’y a plus de maladie, une splendeur sans obscurité, une corde dont la prise est forte, une forteresse dont le sommet est invulnérable, un honneur pour celui qui l’aime, une paix pour celui qui y entre, une guidance pour celui qui le suit, une excuse pour celui qui l’adopte, un argument pour celui qui plaide avec lui, un témoin pour celui qui se querelle avec lui, un succès pour celui qui argumente avec lui, un porteur de fardeau pour celui qui cherche le chemin, un bouclier pour celui qui s’arme (contre l’égarement), une connaissance pour celui qui écoute attentivement, une histoire digne pour celui qui la raconte et un verdict final pour celui qui rend des jugements. »⁶⁹

« La manifestation extérieure du Coran est élégante, et ses significations intérieures sont profondes, ses merveilles ne cessent jamais et ses prodiges ne finissent jamais, les ténèbres ne peuvent être dissipées que par lui. »⁷⁰

« Allah n’a jamais admonesté personne avec autant de vigueur qu’Il l’a fait avec le Coran. C’est la corde robuste d’Allah, et son moyen de confiance, en lui réside le printemps des cœurs, et les sources de la connaissance, les cœurs ne peuvent avoir de lumière sans lui. »⁷¹

« Ce Coran est le conseiller qui ne donne pas de faux conseils, le guide qui ne mène pas à l’égarement, et l’orateur qui ne ment pas. Personne ne s’assied avec ce Coran sans se lever avec une augmentation et une diminution; une augmentation en guidance, et une diminution en cécité. Sachez qu’après avoir connu le Coran, personne ne peut de nouveau connaître la pauvreté, pas plus que quiconque avant de connaître le Coran ne peut connaître la richesse. Cherchez-y la guérison de vos maux, et le secours dans vos difficultés. En lui réside le remède des plus grands maux, qui sont l’incrédulité, l’hypocrisie, la cécité et l’égarement. Implorez Allah par son intermédiaire, et cherchez une direction vers Lui par l’amour de celui-ci, et ne demandez rien de sa création par lui. (Il n’y a) rien de tel que lui qui conduit les gens au monothéisme. Sachez que c’est un intercesseur dont l’intercession est acceptée, et un orateur qui confirme la vérité, et que quiconque le Coran demande l’intercession pour le jour de la résurrection, celle-ci lui sera accordée, et quiconque le Coran parle contre le jour de la résurrection, il parlera la vérité contre lui. Le jour de la résurrection, un héraut proclamera : En vérité, tout laboureur est affligé de ce qu’il sème et du résultat de ses œuvres sauf dans le champ du Coran. Alors soyez de son champ et de ses adeptes et cherchez-y des preuves sur votre Seigneur, et des conseils sur vous-mêmes, et interrogez-y vos opinions, et cherchez à y exposer vos désirs vains. »⁷²

L’Imam Zayn al-Abidin^(as) a dit :

« Les versets du Coran sont des maisons de trésors. Par conséquent, chaque fois que vous ouvrez une maison de trésors, vous devez regarder ce qu’il y a dedans. »⁷³

« Si tous les peuples de l’est et de l’ouest devaient mourir, je ne me sentirais pas seul tant que le Coran serait avec moi. »⁷⁴

L’Imam al-Baqir^(as) dit :

« Le Commandeur des Croyants^(as) a dit : « Dois-je vous informer du véritable savant religieux ? C’est celui qui ne provoque pas chez les gens un désespoir de la miséricorde d’Allah, ni ne leur inspire un sentiment de sécurité contre le châtiment d’Allah. Il ne donne pas de licence à la désobéissance à Allah et ne néglige pas le Coran en cherchant autre chose. En vérité, il n’y a aucun bien dans une connaissance où il n’y a pas une compréhension profonde, pas plus qu’il n’y a de bien dans une récitation du Coran où il n’y a pas de réflexion, ni de bien dans un acte d’adoration où il n’y a pas de compréhension sincère.» »⁷⁵

« Le Coran apparaîtra le jour de la résurrection sous la forme la plus belle. Il passera devant les musulmans et ils diront : cet homme est l’un des nôtres. Ensuite, il passera au-delà d’eux vers les prophètes et ils diront : il est l’un des nôtres. Il passera ensuite au-delà d’eux vers les archanges et ils diront : il est l’un des nôtres. Jusqu’à ce qu’il se retrouve devant Le Seigneur de la Puissance, Le Tout-Puissant et Exalté est-Il, et il dira : Seigneur, j’ai rendu telle et telle personne assoiffée pendant ses jours de midi, et je l’ai maintenue éveillée pendant ses nuits sur Terre. Mais je n’ai pas rendu telle et telle personne assoiffée pendant ses jours de midi, et je ne l’ai pas maintenue éveillée pendant ses nuits. Alors Allah Tout-Puissant dira : Qu’ils entrent dans le jardin selon leurs stations. Alors (le Coran) se lèvera et ils le suivront et il dira à chaque croyant : Récite et avance. Ainsi, ils réciteront et avanceront jusqu’à ce que chaque personne ait atteint sa station allouée et s’y soit installée. »⁷⁶

« Apprenez le Coran, car il viendra le jour de la résurrection sous la forme la plus belle jamais vue par la création d’Allah. Là, les gens seront rangés en cent vingt mille rangs ; quatre-vingt mille rangs sont la nation de Muhammad^(sawas), et quarante mille rangs pour le reste des nations. Le Coran viendra vers les rangs des musulmans sous la forme d’un homme. Il les saluera et ils le regarderont et diront : Il n’y a pas de dieu sauf Allah, le Patient, le Généreux. Cet homme est l’un des musulmans, nous le reconnaissons par son aspect et son caractère, sauf qu’il avait une plus grande compréhension du Coran que nous. Par conséquent, il a reçu de la magnificence, de la beauté et de la lumière ce que nous n’avons pas reçu. Ensuite, il passe jusqu’à ce qu’il atteigne les rangs des martyrs qui disent : Il n’y a pas de dieu sauf Allah, le Seigneur le plus Miséricordieux. Cet homme est l’un des martyrs, nous le reconnaissons par ses traits et son caractère, sauf qu’il est l’un des martyrs de la mer, car c’est de là qu’il a reçu de la beauté et de la vertu ce que nous n’avons pas reçu. Ensuite, il passe jusqu’à ce qu’il atteigne les rangs des martyrs de la mer sous la forme d’un martyr. Les martyrs de la mer le regardent et leur émerveillement est grand et ils disent : Cet homme est l’un des martyrs de la mer, nous le reconnaissons par ses traits et son caractère, sauf que l’île dans laquelle il a rencontré sa fin était plus effrayante que l’île dans laquelle nous avons rencontré nos fins. Par conséquent, il a reçu de la magnificence, de la beauté et de la lumière ce que nous n’avons pas reçu. Ensuite, il passe jusqu’à ce qu’il atteigne les rangs des prophètes et messagers sous la forme d’un prophète et messager. Les prophètes et messagers le regardent et leur émerveillement à son égard est grand et ils disent : Il n’y a pas de dieu sauf Allah, le Magnifique, l’Estimé. C’est un prophète et messager, nous le reconnaissons par son caractère et ses traits, sauf qu’il a reçu une grande récompense. Ils se rassemblent ensuite et s’approchent du Messager d’Allah^(sawas) et lui demandent : Ô Muhammad ! Qui est cet homme ? Il dit : Ne le reconnaissez-vous pas ? Ils disent : Nous ne le reconnaissons pas, il est celui qui n’a pas la colère d’Allah sur lui. Le Messager d’Allah^(sawas) dit : C’est la preuve d’Allah sur sa création. Il donne alors un salut de paix, et passe jusqu’à ce qu’il atteigne les rangs des Anges sous la forme d’un Archange. Les Anges le regardent et leur émerveillement devient grand jusqu’à ce que cela devienne trop pour eux à cause de ce qu’ils voient de sa vertu. Ils disent : Exalté est notre Seigneur et Très Saint, ce serviteur est l’un des Anges, nous le reconnaissons par ses traits et son caractère, sauf qu’il est le plus proche des Anges en station auprès d’Allah, le Très Puissant et Majestueux. Par conséquent, il a été vêtu de lumière et de beauté. »⁷⁷

L’Imam al-Sadiq^(as) a dit :

« Parmi ce que le Commandeur des Croyants^(as) a enjoint à ses compagnons, il a dit : « Sachez que le Coran est la guidance pendant la nuit et le jour, et la lumière pendant la nuit sombre, malgré l’effort et la pauvreté. »⁷⁸

« Dans ce Coran, il y a le phare de la guidance et les lanternes de l’obscurité… Donc, celui qui veut polir ses yeux (pour voir la vérité) doit ouvrir sa vue à la lumière (du Coran)… car la réflexion et la méditation sont la vie du cœur des sages, tout comme celui qui marche dans l’obscurité avec une torche de lumière. »⁷⁹

« Qu’en est-il du Coran, malgré sa propagation et son étude, il ne cesse d’augmenter en fraîcheur ?’ Il a répondu^(as) : ‘C’est qu’Allah, Béni et Exalté soit-Il, n’a pas fait du Coran pour une époque spécifique plutôt qu’une autre, ni pour un groupe de personnes plutôt qu’un autre. Par conséquent, en tout temps il est nouveau et parmi tout peuple, il est frais jusqu’au jour de la résurrection. »⁸⁰

« Qu’Allah, Béni et Exalté soit-Il, a révélé dans le Coran une exposition de toute chose, de sorte qu’Il n’a rien négligé de ce dont Ses serviteurs ont besoin, et qu’aucun serviteur ne puisse dire : si seulement tel ou tel sujet était dans le Coran, mais qu’Allah a fait descendre la révélation sur ce sujet dans le Coran. »⁸¹

« Puis le Coran finit par se tenir à droite du trône et L’Omnipotent dira : Par Ma Grandeur et Ma Majesté, et la Noblesse de Ma Station, aujourd’hui je vais honorer ceux qui t’ont honoré et je vais humilier ceux qui t’ont rabaissé. »⁸²

« Le Coran est un interdicteur et un prescripteur ; il ordonne le paradis et interdit le feu. »⁸³

« Le Coran est une richesse, il n’y a pas de richesse sans connaissance de lui et pas de pauvreté après connaissance de lui. »⁸⁴

« Lorsque des épreuves et des tentations descendent sur vous comme l’obscurité de la nuit, alors regardez vers le Coran car c’est un intercesseur dont l’intercession sera acceptée, et un médiateur qui confirme la vérité. Celui qui le garde devant lui sera conduit par lui au paradis, celui qui le met derrière lui sera poussé dans le feu. Il est le guide vers le meilleur chemin, et un livre dans lequel il y a explication, exposition, et apprentissage. Il est décisif et non pas en plaisanterie. Il a un extérieur et un intérieur, son extérieur est jugement, et son intérieur est connaissance, sa manifestation extérieure est élégante et ses significations intérieures sont profondes. (lorsqu’il est étudié) La vérité et la sagesse en découlent. Et chaque vérité conduit à encore plus de sagesse. Ses merveilles sont innombrables, et ses prodiges ne cessent jamais. Les lanternes de la guidance, et le phare de la sagesse, et le guide vers la connaissance. Par conséquent, celui qui veut polir ses yeux (pour voir la vérité), et atteindre la sérénité dans sa vision, et celui qui veut se libérer de la vision altérée et de l’embrouillement de l’esprit, qu’il utilise le Coran. Car la pensée et la réflexion donnent vie au cœur des sages, tout comme celui qui marche dans l’obscurité avec une torche. Par conséquent, il vous incombe de vous sauver de la meilleure manière possible et dans les plus brefs délais. »⁸⁵

« Il est en effet une source d’émerveillement pour moi qu’il y ait dans une maison une copie du Coran avec laquelle Allah Tout-Puissant expulse les démons. »⁸⁶

De l’Imam ar-Rida^(as) qui a mentionné le Coran et a dit :

« C’est la corde solide d’Allah et Sa prise ferme, et Son chemin parfait qui mène au paradis et délivre du feu. Il ne faiblit pas malgré le passage des éons, et ne se dissipe pas malgré ses répétitions fréquentes, car il n’a pas été créé pour un temps plutôt qu’un autre mais comme argument et preuve pour toute l’humanité. Le mensonge ne l’approche ni de devant ni de derrière, une révélation de L’Omniscient, Le Très Loué. »⁸⁷

Les Porteurs du Coran

Le Messager d’Allah^(sawas) a dit :

« Les gens du Coran sont les gens d’Allah et Ses élus. »⁸⁸

« Les nobles de ma nation sont ceux qui portent le Coran (dans leurs cœurs), et les gens de la nuit (qui adorent Allah pendant les heures d’obscurité). »⁸⁹

« Les gens du Coran ont atteint le plus haut degré de tous les enfants d’Adam, à l’exception des prophètes et des messagers. Par conséquent, ne leur refusez pas leurs droits, car ils ont de la part d’Allah Le Tout-Puissant une station élevée. »⁹⁰

« La personne ayant le plus droit à l’humilité en secret et en public est le porteur du Coran, tout comme il est la personne ayant le plus droit à la prière et au jeûne en secret et en public. » Puis il appela à haute voix : « Ô porteur du Coran, pratique l’humilité, avec le Coran Allah t’élève, et ne le fais pas une source de fierté pour que Allah t’humilie. Ô porteur du Coran, embellis-toi avec lui pour Allah, Il t’embellira, mais ne t’embellis pas avec lui pour les gens afin qu’Allah ne te déshonore pas avec lui. La personne qui termine la lecture du Coran est comme celui qui a atteint la station de la prophétie, sauf qu’il ne recevra pas de révélation, et celui qui soutient le Coran et encourage les autres à le faire, ne répondra pas de la même manière lorsqu’il est insulté, en colère ou irrité, mais il pardonnera, excusera et patientera (avec la personne offensante) conformément à l’enseignement et à l’honneur du Coran. Celui qui reçoit le Coran et pense que quelqu’un d’autre a reçu quelque chose de mieux que ce qu’il a reçu a exalté ce qu’Allah a rabaissé et rabaissé ce qu’Allah a exalté. »⁹¹

« Les serviteurs les plus honorables aux yeux d’Allah après les prophètes sont les savants, puis les porteurs du Coran. Ils sortiront de ce monde comme les prophètes sortent, et seront rassemblés de leurs tombes avec les prophètes, et passeront sur le chemin avec les prophètes et recevront la récompense des prophètes. Alors, agissez avec gentillesse envers les étudiants et les porteurs du Coran en raison de l’honneur et de la noblesse dont ils jouissent aux yeux d’Allah. »⁹²

« Les porteurs du Coran sont favorisés par la miséricorde d’Allah, ils sont vêtus de la lumière d’Allah, enseignés par la parole d’Allah, et rapprochés d’Allah. »⁹³

« Les porteurs du Coran sont entourés de la miséricorde d’Allah, vêtus de la lumière d’Allah, enseignés par la parole d’Allah. Quiconque les prend comme ennemi a pris Allah comme ennemi, et quiconque les prend comme ami a pris Allah comme ami. »⁹⁴

Du Commandeur des Croyants^(as) dans un noble hadith en description de ses partisans :

« […] Pendant la nuit, ils sont occupés à accomplir les prières, lire le Coran et le réciter, s’admonester avec ses paraboles, et chercher un remède à leurs maux avec son remède. »⁹⁵

« Les porteurs du Coran dans ce monde sont les sages du peuple du paradis au jour de la résurrection. »⁹⁶

La Récitation du Coran

Le Messager d’Allah^(sawas) a dit :

« Illuminez vos maisons avec la récitation du Coran. »⁹⁷

« Il y a trois types de personnes qui seront sur une dune de musc et qui ne seront ni attristées par la grande terreur ni angoissées par le jugement : Un homme qui lit le Coran en cherchant une récompense dans l’au-delà, puis guide un peuple en recherchant la récompense de l’au-delà… »⁹⁸

« Ce Coran est la corde d’Allah et est la lumière éclairante, et le remède bénéfique… Alors récitez-le et Allah vous récompensera pour chaque lettre que vous récitez avec dix bénédictions, et je ne dis pas que la récitation de « A.L.M » offre dix bénédictions, mais que réciter « A » en offre dix fois, pareil pour « L » et pour « M ». »⁹⁹

« Ô Salman, tu dois réciter le Coran, car la récitation de celui-ci est une effacement des péchés, et un bouclier contre le feu, et un refuge contre le tourment. Pour chaque verset qu’on récite, la récompense de celle de cent martyrs est écrite pour lui, et pour chaque chapitre, il reçoit la récompense de celle d’un prophète, et la miséricorde d’Allah descendra sur lui. »¹⁰⁰

« Vous devez réciter le Coran et vous souvenir fréquemment d’Allah, car c’est un rappel pour vous dans le ciel et une lumière pour vous sur la Terre. »¹⁰¹

« Les parents du récitant du Coran seront couronnés de la couronne de la noblesse dont la lumière éclaire une distance de dix mille ans de marche, et seront vêtus d’un vêtement dont le plus petit fil vaudra plus de cent mille fois ceux du monde terrestre et de toutes ses richesses et opulences. Puis le récitant recevra la domination dans sa main droite et la vie éternelle dans sa main gauche dans un livre qu’il lira de sa main droite : Tu as été fait l’un des rois les plus estimés des jardins du paradis et l’un des compagnons de Muhammad^(sawas) Maître des prophètes, et Ali^(as) le meilleur des vice-régents et après eux les Imams, les sommets de la piété. Il lira ensuite dans le livre de sa main gauche : Tu es à l’abri de la séparation de cette domination et tu as été sauvé de la mort et de la maladie. Tu es épargné de la maladie et de la souffrance et as évité l’envie des envieux et les complots des comploteurs. Puis on lui dira : Récite et monte à ta station assignée au dernier verset du Coran que tu es capable de réciter. Quand ses parents verront leurs vêtements et leurs couronnes, ils diront : Seigneur, comment se fait-il que nous ayons cet honneur alors que nos actes ne le méritaient pas. Il leur sera dit : Allah Tout-Puissant vous a accordé cela pour avoir enseigné le Coran à votre fils. »¹⁰²

« Les cœurs des hommes peuvent devenir rouillés tout comme le fer rouille. On lui demanda : Ô Messager d’Allah^(sawas), quel est leur polissage ? Il^(sawas) a dit : La récitation du Coran et le souvenir de la mort. »¹⁰³

« Quiconque lit le Coran en cherchant Allah et une connaissance de la religion aura une récompense égale à celle donnée aux Anges, aux Prophètes et aux Messagers. »¹⁰⁴

L’Émir des Croyants Ali ibn Abu Talib^(as) a dit dans son testament (pour son fils Muhammad ibn al-Hanafiyya) :

« Sache que pour le musulman il y a deux magnanimités. L’une à la maison et l’idéal en voyage. L’idéal à la maison est la récitation du Coran… »¹⁰⁵

L’Imam Hassan^(as) a dit :

« Celui qui récite le Coran verra son souhait exaucé tôt ou tard. »¹⁰⁶

L’Imam Zayn al-Abidin^(as) a dit :

« Tu dois écouter le Coran, car Allah a créé le jardin du Paradis avec des briques d’or et d’argent maintenues ensemble par un plâtre de musc, où la terre est de safran et les cailloux de perle. Les stations du jardin sont égales au nombre de versets du Coran et quiconque récite le Coran sera invité à « Récite et monte ». Parmi ceux qui entrent au Paradis, personne ne sera dans une station plus élevée que le récitant du Coran, excepté les Prophètes et les Justes. »¹⁰⁷

Rapporté de l’Imam al-Baqir^(as) qui a dit :

« Tout a un printemps, et le printemps du Coran est le mois sacré du Ramadan. »¹⁰⁸

Rapporté de l’Imam al-Sadiq^(as) qui a dit :

« Si quelqu’un lit le Coran dans sa jeunesse en tant que vrai croyant, le Coran se mêle et devient une partie de sa chair et de son sang, et Allah le place aux côtés des scribes pieux et nobles, et le jour de la résurrection le Coran sera un témoin en sa faveur en disant : ‘Ô Seigneur, chaque auteur d’œuvres a reçu la récompense de ses actes sauf celui dont le travail était avec moi, alors accorde-lui les plus nobles de tes dons.’ Ensuite Allah Tout-Puissant le vêtira de deux des robes du Paradis et la couronne d’honneur sera placée sur sa tête. Ensuite, on demandera au Coran : ‘Est-ce à ta satisfaction ?’ Et le Coran répondra : ‘Ô Seigneur, je désire pour lui quelque chose de mieux que cela.’ Alors, il recevra la sainteté dans sa main droite et la vie éternelle dans sa main gauche, puis il sera conduit au Paradis et on lui dira : ‘Récite un verset et pour chaque verset monte une station.’ Ensuite, on demandera au Coran : ‘L’avons-nous traité à ta satisfaction ?’ Le Coran répondra ‘Oui.’ (Le narrateur a dit) : ‘Quiconque récite une grande quantité du Coran et subit des difficultés en raison de la difficulté de mémorisation recevra d’Allah cela deux fois plus. »¹⁰⁹

« Le meilleur des cultes est la récitation du Coran. »¹¹⁰

« Quiconque lit le Coran afin de l’apprendre par cœur, Allah lui permettra d’entrer au paradis et son intercession sera acceptée pour dix de ses proches qui méritaient le feu. »¹¹¹

« Quiconque récite le Coran pour en tirer de l’argent des gens arrivera le jour de la résurrection et son visage sera un crâne sans chair. »¹¹²

« Tu dois réciter le Coran en toutes circonstances. »¹¹³

« La maison dans laquelle il y a un musulman qui lit le Coran brillera pour les gens des cieux comme l’étoile brille pour les gens de la terre. »¹¹⁴

« L’Émir des Croyants^(as) a dit : ‘La maison dans laquelle le Coran est récité et le nom d’Allah est souvent mentionné recevra de grandes bénédictions et sera visitée par les Anges et évitée par les démons. Elle brillera pour les gens des cieux comme l’étoile du soir brille pour les gens de la terre. Mais la maison dans laquelle le Coran n’est pas lu ni le nom d’Allah mentionné recevra peu de bénédictions et les Anges la fuiront et les démons la visiteront.’ »¹¹⁵

« Quiconque lit le Coran à partir du texte sacré trouvera satisfaction pour l’œil, et le tourment sera allégé pour ses parents même s’ils étaient des mécréants. »¹¹⁶

« Celui qui lit le Coran a des richesses au-delà desquelles il n’y a pas de pauvreté et s’il ne lit pas alors il n’y a pas de chemin vers les richesses. »¹¹⁷

« Les maisons dans lesquelles la prière est tenue la nuit avec la récitation du Coran brilleront pour les gens des cieux comme les étoiles brillent pour les gens de la terre. »¹¹⁸

« Le récitant du Coran qui ne se soumet pas à Allah et dont le cœur ne s’adoucit pas et qui ne se couvre pas de tristesse et de crainte en secret a rabaissé la grandeur d’Allah Tout-Puissant est-il et est en perte manifeste. Le récitant du Coran a besoin de trois choses : Un cœur craintif, (être) éloigné de toute distraction et un endroit libre d’autrui. »¹¹⁹

« Par Allah, il n’y a aucun de nos partisans qui récite le Coran dans leurs prières debout sans qu’ils ne reçoivent pour chaque lettre cent bénédictions, ou dans leurs prières assis sans qu’ils ne reçoivent pour chaque lettre cinquante bénédictions, et à des moments autres que dans la prière sans qu’ils ne reçoivent pour chaque lettre dix bénédictions. »¹²⁰

« Il y a trois types de récitateurs du Coran. Il y a le récitant qui cherche à impressionner les mécènes et à obtenir du pouvoir sur les gens et il est destiné au feu. Ensuite, il y a le récitant qui lit le Coran et mémorise ses lettres mais néglige d’agir selon ses lois et il est destiné au feu. Puis il y a le récitant qui lit et se cache avec le Coran sous son manteau et il agit selon les versets clairs et a foi dans les versets ambigus, il établit ses injonctions, rend licite ce qu’il rend licite et interdit ce qu’il interdit. Celui-ci est celui qu’Allah a sauvé des épreuves qui égarent et il est des gens du Paradis et son intercession sera acceptée pour qui il souhaite. »¹²¹

« Qu’est-ce qui empêche les commerçants parmi vous, quand vous revenez à la maison après le travail, de lire un chapitre du Coran avant de dormir ? Pour chaque verset que vous lisez, dix bonnes actions vous seront créditées et dix mauvaises actions seront effacées. »¹²²

« Le fidèle fils d’Adam sera convoqué pour le jugement et le Coran ira devant lui dans les aspects les plus beaux et dira : ‘Ô Seigneur, je suis le Coran et ceci est ton fidèle serviteur qui se fatiguait en me récitant et passait de longues nuits à me lire et ses yeux coulaient quand il passait les nuits en prière, alors satisfais-le comme il m’a satisfait.’ Allah Tout-Puissant dira : ‘Ouvre ta main droite, puis il la remplira du plaisir d’Allah Tout-Puissant et il remplira sa main gauche de la miséricorde d’Allah, puis il lui sera dit : ‘Ce jardin du Paradis t’est ouvert, alors récite et monte. Pour chaque verset qu’il récite, il montera une station.’ »¹²³

« Le Coran est l’alliance d’Allah avec sa création, il est donc impératif que le musulman regarde dans cette alliance et lise chaque jour cinquante versets. »¹²⁴

L’Imam Ali ar-Rida^(as) a dit :

« Donnez à vos maisons un bénéfice du Coran, car la maison dans laquelle le Coran est récité apporte de la facilité et de l’abondance pour ceux qui y habitent et si le Coran n’y est pas récité alors elle deviendra difficile pour le ménage et ils seront dans le besoin. »¹²⁵

« Il est impératif pour l’homme, quand il se réveille le matin après sa prière, de lire cinquante versets du Coran. »¹²⁶

L’Imam Hassan al-Askari^(as) a dit :

« La sourate d’ouverture du livre est le plus noble des joyaux du trône exalté d’Allah… et quiconque la lit en offrant allégeance à Muhammad et à sa famille, Allah lui donnera pour chaque lettre une récompense, chacune d’elles étant meilleure que toutes les richesses du monde et ses raffinements. La même chose sera donnée à celui qui écoute la récitation. Alors assurez-vous de le faire souvent. »¹²⁷

Les Réciteurs du Coran

L’Imam Baqir^(as) qui a dit :

« Les récitateurs du Coran se divisent en trois types : Un homme qui récite le Coran et le prend comme une chose à vendre, cherchant à impressionner les mécènes et à gagner du pouvoir sur les gens. Ensuite, il y a l’homme qui récite le Coran et apprend ses mots par cœur mais oublie d’agir dans les limites de ses lois… et qu’Allah ne fasse pas proliférer ces types de porteurs du Coran. Ensuite, il y a l’homme qui récite le Coran et soigne son cœur malade avec l’antidote du Coran. Il reste éveillé la nuit avec lui et va assoiffé pendant ses jours pour être avec lui, et se lève avec lui dans son lieu de prière et quitte son lit pour être avec lui. C’est à cause d’eux qu’Allah Tout-Puissant retiendra la calamité, accordera la victoire sur l’ennemi et accordera une pluie bénie des cieux. Je jure par Allah que ceux-ci parmi les récitateurs du Coran sont plus rares que le soufre rouge. »¹²⁸

L’Imam al-Sadiq^(as) a dit :

« Le Messager d’Allah^(sawas) a dit : « ‘ »Il y a deux sections de la communauté islamique qui, si elles sont justes, alors la communauté sera juste et si elles sont corrompues, alors la communauté sera corrompue – les commandants et les récitateurs du Coran. » »¹²⁹

Comment réciter le Coran ?

Le Messager d’Allah^(sawas) a dit :

« La belle voix est l’ornement du Coran. »¹³⁰

« L’archange Gabriel m’a ordonné de lire le Coran en étant debout. »¹³¹

« Le Coran est descendu avec tristesse. Par conséquent, si vous le lisez, pleurez, et si vous ne pouvez pas pleurer, feignez de pleurer. »¹³²

« Embellissez le Coran avec vos voix car la belle voix augmente la beauté du Coran. »¹³³

L’Imam Ali ibn Abu Talib^(as) qui a dit :

« Le serviteur d’Allah ne doit pas réciter le Coran s’il n’est pas en état de pureté rituelle jusqu’à ce qu’il se purifie. »¹³⁴

L’Imam al-Sadiq^(as) qui a dit :

« Le Coran est descendu avec tristesse, donc récitez-le avec tristesse. »¹³⁵

« Le Messager d’Allah^(sawas) a dit : « Récitez le Coran avec la voix et le ton des Arabes et évitez le ton de ceux qui pratiquent des actes immoraux et de grands péchés. Il viendra un peuple après moi qui chantera le Coran dans le style des chansons populaires ou dans le style des moines ou comme une lamentation… leurs cœurs seront éprouvés ainsi que ceux qui sont enchantés par ce qu’ils font. » »¹³⁶

« Le Prophète^(sawas) a dit : « Tout a un ornement et l’ornement du Coran est la belle voix. » »¹³⁷

« Apprenez la langue arabe car c’est le discours d’Allah avec lequel Il a adressé Sa création et a parlé aux anciens. »¹³⁸

Il est rapporté que l’Imam al-Kadhem^(as) avait une belle voix et qu’il excellait dans la récitation du Coran. Il est rapporté que l’Imam as-Sajjad^(as) lisait le Coran et qu’un passant, l’entendant, était émerveillé par la beauté de sa voix.¹³⁹

Rapporté de l’Imam ar-Rida^(as) qui a dit :

« Le Messager d’Allah a dit : « Embellissez le Coran avec vos voix car la belle voix ne peut qu’améliorer la beauté du Coran. » »¹⁴⁰

La Mémorisation du Coran

Le Messager d’Allah^(sawas) a dit :

« Le nombre de stations dans le jardin du Paradis correspond au nombre de versets du Coran. Quand quelqu’un qui connaît le Coran entre dans le jardin, il lui sera dit : ‘Récite et pour chaque verset, monte d’une station.’ Il n’y aura pas de station plus élevée que celle de celui qui a mémorisé l’ensemble du Coran. »¹⁴¹

L’Imam al-Sadiq^(as) a dit :

« La personne qui a mémorisé le Coran et agit en conséquence sera comptée parmi les nobles et les pieux. »¹⁴²

« Combien est important le Coran ! Chaque verset et chaque chapitre du Coran arrivera le jour de la résurrection et montera de mille stations illuminant le jardin et dira : Si seulement tu m’avais mémorisé, je t’aurais amené ici. »¹⁴³

« La personne qui s’efforce de mémoriser le Coran par ses propres efforts, bien que sa mémoire soit faible, recevra deux fois la récompense. »¹⁴⁴

« Celui qui oublie un chapitre du Coran verra ce chapitre dans l’aspect le plus beau et les stations les plus élevées dans le jardin. Quand il le verra, il dira : Qu’est-ce que tu es ? Comme tu es beau. J’aimerais que tu sois pour moi. Le chapitre dira : Ne me reconnais-tu pas ? Je suis tel ou tel chapitre du Coran. Si tu ne m’avais pas oublié, je t’aurais élevé à cette station. »¹⁴⁵

L’Imam Kadhem^(as) :

« Les stations du jardin du Paradis sont au même nombre que les versets du Coran et il sera dit : Récite et monte. Alors, il lira et montera. »¹⁴⁶

Écouter le Coran

Le Messager d’Allah^(sawas) a dit :

« Les maux de ce monde seront repoussés de celui qui écoute le Coran et la calamité du monde à venir sera repoussée de celui qui récite le Coran. Écouter un seul verset du livre d’Allah est meilleur qu’une grande quantité d’or, et réciter un verset du livre d’Allah est meilleur que ce qui est en dessous du trône céleste jusqu’aux régions inférieures de la Terre. »¹⁴⁷

« Le récitant du Coran et celui qui écoute sont égaux dans leur récompense. »¹⁴⁸

L’Imam as-Sajjad^(as) qui a dit :

« Quiconque écoute une lettre du livre d’Allah sans la lire recevra la récompense d’une bonne action, une mauvaise action sera effacée et il montera d’un degré en station. Quiconque lit le livre d’Allah en le regardant, hors des prières rituelles, Allah lui inscrira pour chaque lettre une bonne action, effacera une mauvaise action et le fera monter d’un degré en station. Quiconque apprend une lettre du livre d’Allah, Allah inscrira dans son registre dix bonnes actions, effacera dix mauvaises actions et le fera monter de dix degrés. Je ne dis pas : Pour chaque verset, mais pour chaque lettre. Quiconque lit une lettre en étant assis dans la prière, Allah inscrira dans son registre cinquante bonnes actions, effacera cinquante mauvaises actions et le fera monter de cinquante degrés. Quiconque lit une lettre en étant debout dans la prière, Allah inscrira dans son registre cent bonnes actions, effacera cent mauvaises actions et le fera monter de cent degrés en station. Quiconque termine une récitation du livre d’Allah verra son vœu exaucé tôt ou tard. »¹⁴⁹

« Est-il obligatoire pour celui qui entend quelqu’un réciter le Coran de l’écouter et de lui prêter attention ? » Il répondit : « Oui, si le Coran est récité près de vous, vous devez l’écouter. »¹⁵⁰

Abandon du Coran

Le Messager d’Allah^(sawas) a dit :

« Il viendra un temps pour ma nation où il ne restera rien du Coran sauf son écriture. »¹⁵¹

« Ô Ali, en Enfer, il y a une meule de fer avec laquelle les têtes des récitateurs criminels et des savants seront pulvérisées. »¹⁵²

« Beaucoup de récitateurs du Coran, et le Coran les maudit. »¹⁵³

« Celui qui lit le Coran en cherchant la renommée et en se montrant devant les gens rencontrera Allah le jour de la résurrection avec son visage dans l’obscurité et sans chair sur son visage. Celui qui lit le Coran et n’agit pas en conséquence sera présenté devant Allah le jour de la résurrection aveugle. Il dira : ‘Ô Seigneur, pourquoi ai-je été amené devant toi aveugle alors que je voyais ?’ Il lui sera dit : ‘C’est ainsi que tu as approché nos versets pour les oublier, de même aujourd’hui tu es oublié.’ Puis il sera ordonné dans le feu. Celui qui lit le Coran en cherchant la renommée, ou comme un moyen de débattre avec les gens insensés ou d’impressionner les savants, ou cherchant par cela les choses de ce monde, verra ses os dispersés par le Tout-Puissant le jour de la résurrection et personne dans le feu n’aura une punition pire que lui et il ne sera épargné d’aucun type de tourment en raison de l’intensité de la colère et du mépris qu’Allah a pour lui. »¹⁵⁴

« Les marques d’un tyran sont au nombre de quatre : la désobéissance au Très Miséricordieux, causer du tort aux voisins, la haine du Coran et la proximité avec le mal. »¹⁵⁵

L’Imam Sadiq^(as) qui a dit :

« Il y a trois choses qui se plaignent à Allah le Tout-Puissant : une mosquée délabrée qui n’est pas priée par ses gens, une personne savante au milieu des ignorants, et une copie du Coran laissée non lue sur une étagère prenant la poussière. »¹⁵⁶

Le Coran et la Famille du Prophète

Muhammad^(sawas) a dit :

« Qui aime Allah, qu’il m’aime; et qui m’aime, qu’il aime ma famille. Je laisse derrière moi deux choses précieuses : le livre d’Allah et ma famille, et qui aime ma famille, qu’il aime le Coran. »¹⁵⁷

« […] ils (les gens de la maison du prophète) sont avec le Coran et le Coran est avec eux. Ils ne s’écarteront pas de lui jusqu’à ce qu’ils me rejoignent au bassin sacré (au Paradis). »¹⁵⁸

« Ali est avec le Coran et le Coran est avec lui. Ils ne divergeront jamais jusqu’à ce qu’ils me rejoignent au bassin sacré. »¹⁵⁹

« Allah Tout-Puissant a favorisé le Coran et la connaissance de son interprétation, ainsi que Sa miséricorde et Sa faveur divine pour les alliés de Muhammad et de sa famille pure et ceux qui s’opposent à leurs ennemis. »¹⁶⁰

Rapporté par Umm Salama qui a dit :

« J’ai entendu le Messager d’Allah^(sawas) dire pendant la maladie qui a conduit à sa mort et alors que la pièce était remplie de ses compagnons : ‘Ô peuple, bientôt je mourrai et je serai emporté et j’ai rempli mon devoir en laissant avec vous les deux choses précieuses : le livre de mon Seigneur et ma famille, ma maison. Puis il prit la main de Ali^(as) et dit : Ali est avec le Coran et le Coran est avec Ali – deux successeurs clairvoyants, ils ne se sépareront jamais jusqu’à ce qu’ils me rejoignent au bassin sacré’. »¹⁶¹

L’Imam Ali^(as) a dit :

« Allah Tout-Puissant nous a purifiés et nous a retenus du péché et nous a faits témoins sur sa création et sa preuve sur la terre. Il nous a fait être avec le Coran et le Coran avec nous. Nous ne nous en séparerons jamais et il ne se séparera jamais de nous. »¹⁶²

« Nous, les gens de la maison, ne pouvons être comparés à personne. Le Coran a été révélé parmi nous et la mine de la mission prophétique est parmi nous. »¹⁶³

L’Imam as-Sajjad^(as) a dit :

« Notre similitude dans le livre d’Allah est comme une niche dans laquelle il y a une lampe. Dans la lampe, il y a un verre et le verre est Muhammad^(sawas) comme s’il était une étoile perlée éclairée d’un arbre béni. Il a dit : Ali est son huile ni de l’Est ni de l’Ouest. Son huile éclaire presque bien qu’aucune flamme ne l’ait touchée. Le Coran est lumière sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui Il veut, Il guide vers notre allégeance quiconque Il aime. »¹⁶⁴

Rapporté de l’Imam Baqir^(as) concernant les paroles d’Allah :

« Alors demandez aux gens de al-Dhikr si vous ne savez pas. »¹⁶⁵
« al-Dhikr est le Coran et nous en sommes les gens. »¹⁶⁶

« Le Coran a été descendu en quatre quarts : un quart sur nous, un quart sur nos ennemis, un quart sur les injonctions et les lois, et un quart sur les traditions et les paraboles. Nous avons les parties nobles du Coran. »¹⁶⁷

« Le Messager d’Allah^(sawas) a dit : ‘Je suis le premier à aller devant Le Tout-Puissant le jour de la résurrection avec Son livre et les gens de ma maison. Puis viendra ma nation, puis je leur demanderai ce qu’ils ont fait du livre d’Allah et des gens de ma maison. »¹⁶⁸

« Nous allons régler vos affaires Ô vous deux choses précieuses. »¹⁶⁹
« Les deux choses précieuses sont le Coran et Nous. »¹⁷⁰

« Allah a fait de notre régence l’axe du Coran. »¹⁷¹

« Ô Mufaddal, si nos disciples méditaient le Coran, ils ne douteraient pas de notre vertu. »¹⁷²

« Allah a fait de notre régence l’axe du Coran et de tous les livres. Les versets clairs du Coran tournent autour de cela et par cela, la foi est rendue évidente. Le Messager d’Allah^(sawas) a ordonné que le Coran et la famille de Muhammad^(sawas) soient suivis en disant dans son dernier sermon : ‘Je laisse parmi vous les deux choses précieuses – la plus grande et la moindre. La plus grande chose est le livre de mon Seigneur et la moindre est les gens de ma maison, alors souvenez-vous de moi à travers eux car vous ne vous égarerez pas tant que vous vous tiendrez à ces deux-là. »¹⁷³

L’Intercession du Coran

« Les intercesseurs sont au nombre de cinq : le Coran, le lien de parenté, la confiance, votre Prophète, et les gens de la maison de votre Prophète. »¹⁷⁴

L’Imam al-Sadiq^(as) a dit :

« Le Coran avertit ceux qui cherchent à atteindre leur Seigneur par leur désir de ce qu’Il a auprès de Lui. Le Coran est un intercesseur dont l’intercession sera acceptée. »¹⁷⁵

Le Coran comme Remède

Le Messager d’Allah^(sawas) a dit :

« Celui qui cherche un remède en dehors du Coran ne trouvera jamais de guérison. »¹⁷⁶

« Le miel est un remède pour chaque maladie et le Coran est un remède pour ce qui est dans le cœur, alors prenez les deux remèdes – le miel et le Coran. »¹⁷⁷

« Le Coran est le remède. »¹⁷⁸

L’Émir des Croyants Ali ibn Abu Talib^(as) a dit :

« Dans le Coran, il y a un verset qui contient le médicament complet : « Mangez et buvez mais ne soyez pas excessifs. »¹⁷⁹»¹⁸⁰

L’Imam al-Sadiq^(as) a dit :

« Le remède est dans la connaissance du Coran. »¹⁸¹

« Traitez vos maladies par la charité et cherchez un remède avec le Coran car celui que le Coran ne peut pas guérir, il n’y a pas de remède pour lui. »¹⁸²

L’Imam al-Kadhem^(as) a dit :

« Dans le Coran se trouve le remède pour chaque maladie. »¹⁸³

Bibliographie

1. Traduit de l’anglais, pour plus d’information, merci de consulter [The Qor’an, When was it compiled ? – Alshirazi.org] ↩︎
2. Coran, sourate 17, verset 9. ↩︎
3. Coran, sourate 15, verset 9. ↩︎
4. Coran sourate 2, verset 23. ↩︎
5. Coran, sourate 39, verset 30. ↩︎
6. Voir Bihar al-Anwar, vol. 22, p. 471 ; al-Manaqib, vol. 1, p. 234. ↩︎
7. Coran, sourate 2, verset 280. ↩︎
8. Exegèse al-Shubbar, p. 83 (sourate 2). ↩︎
9. Coran, sourate 96, verset 1. ↩︎
10. ibid. ↩︎
11. Coran, sourate 39, verset 30. ↩︎
12. Fiqh al-Quran, vol. 1, p. 63. ↩︎
13. Coran, sourate 75, verset 17. ↩︎
14. Coran, sourate 15, verset 9. ↩︎
15. Tafsir al-Qummi, vol. 2, page 451. ↩︎
16. Bihar al-Anwar, vol. 89, page 48. ↩︎
17. Bihar al-Anwar, vol. 13, p. 147. ↩︎
18. Dans le lexique Lisan al-‘Arab, sous la rubrique kataba, le mot kitab (livre) est un nom utilisé pour ce qui est écrit en tant qu’ensemble rassemblé. Dans le dictionnaire al-Munjid, sous la rubrique kataba, le mot kitab (livre) désigne quelque chose dans lequel il y a de l’écriture. Il est appelé ainsi parce que des chapitres, des sections et des sujets y sont rassemblés. ↩︎
19. Coran, sourate 6, verset 92. ↩︎
20. Coran, sourate 6, verset 59. ↩︎
21. Coran, sourate 5, verset 15. ↩︎
22. Coran, sourate 6, verset 115. ↩︎
23. Coran, sourate 7, verset 2. ↩︎
24. Coran, sourate 11, verset 1. ↩︎
25. Coran, sourate 14, verset 1. ↩︎
26. Voir la note de bas de page 18. ↩︎
27. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 604. ↩︎
28. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 17. ↩︎
29. Le mihrab est une niche dans la paroi d’une mosquée indiquant la direction de La Mecque, vers laquelle les musulmans se tournent pour prier. Le minbar est une chaire ou une estrade dans la mosquée d’où l’imam prononce le sermon (khutba) lors de la prière du vendredi. ↩︎
30. Qasas al-Anbiya de al-Rawandi, p. 357, section 13. ↩︎
31. Bihar al-Anwar, vol. 22, p. 466 & vol. 22, p. 471. ↩︎
32. Usul al-Kafi, vol. 1, p. 69. ↩︎
33. Al-Tahdhib, vol. 7, p. 274. ↩︎
34. Al-Istibsar, vol. 1, p. 190. ↩︎
35. Al-Istibsar: vol. 3, p. 157. ↩︎
36. Coran, sourate 97, verset 1. ↩︎
37. Coran, sourate 41, verset 42. ↩︎
38. Coran, sourate 15, verset 9. ↩︎
39. Al-Wasail ila al-Rasail (Les chemins vers les Messages), vol. 2, p. 97-100. ↩︎
40. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 604. ↩︎
41. Position juridique du chiisme duodécimain. ↩︎
42. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 21. ↩︎
43. Bihar al-Anwar, vol. 7, p. 304 & Usul al-Kafi, vol. 6, p. 49. ↩︎
44. Annexe au Guide chiite de la charia, vol.4, p. 232. ↩︎
45. Coran, sourate 3, verset 79. ↩︎
46. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 232. ↩︎
47. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 232 & vol. 4, p. 825. ↩︎
48. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 235. ↩︎
49. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 446.  ↩︎
50. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 447. ↩︎
51. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 825. ↩︎
52. Ghawali al-Layali, vol. 1, p. 99 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p.235. ↩︎
53. Nahj al-Balagha, Sermon n°110, paragraphe 6 & Bihar al-Anwar, vol. 2, p. 36. ↩︎
54. Jami’a al-Akhbar, p. 42, section 22 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 387. ↩︎
55. Iddat al-Daï, p. 287, chapitre 6 sur la récitation du Coran & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 607. ↩︎
56. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 600. ↩︎
57. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 605 & Guide chiite de la charia, vol. 3, p. 582. ↩︎
58. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 19. ↩︎
59. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 825. ↩︎
60. Al-Tahdhib, vol. 3, p. 255. ↩︎
61. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 255. ↩︎
62. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 239. ↩︎
63. Bihar al-Anwar, vol. 61, p. 30. ↩︎
64. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 232. ↩︎
65. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 236. ↩︎
66. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 237. ↩︎
67. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 237. ↩︎
68. Al-Manaqib, vol. 3, p. 202 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 854. ↩︎
69. Nahj al-Balagha, Sermon n°198. ↩︎
70. Bihar al-Anwar, vol. 2, p. 284. ↩︎
71. Bihar al-Anwar, vol. 2, p. 312. ↩︎
72. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 239. ↩︎
73. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 849 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 609. ↩︎
74. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 602. ↩︎
75. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 829 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 48. ↩︎
76. Usul al-Kafi: vol. 2, p. 601 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 824. ↩︎
77. Bihar al-Anwar, vol. 7, p. 319 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 596. ↩︎
78. Bihar al-Anwar, vol. 65, p. 212 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 216. ↩︎
79. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 200 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 828. ↩︎
80. Bihar al-Anwar, vol. 2, p. 280. ↩︎
81. Usul al-Kafi, vol. 1, p. 59. ↩︎
82. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 602 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 827. ↩︎
83. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 601. ↩︎
84. Jami al-Akhbar, p. 40 & Tafsir Majma al-Bayan, vol. 1, p. 15. ↩︎
85. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 828. ↩︎
86. Thawab al-Amal, p. 103 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 855. ↩︎
87. Bihar al-Anwar, vol. 2, p. 604. ↩︎
88. Ghurar al-Hikam wa Durar al-Kilam, p. 111 & Tafsir Majma al-Bayan, vol. 1, p. 15. ↩︎
89. Al-Amali de Shaykh al-Saduq, p. 234 & Celui qui n’est pas en présence d’un juriste, vol. 4, p. 499. ↩︎
90. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 603. ↩︎
91. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 604. ↩︎
92. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 244. ↩︎
93. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 182. ↩︎
94. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 244. ↩︎
95. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 240. ↩︎
96. Jami al-Akhbar, p. 48 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 11, p. 7. ↩︎
97. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 610. ↩︎
98. Bihar al-Anwar, vol. 7, p. 149. ↩︎
99. Jami al-Akhbar, p. 40 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 24, p. 258. ↩︎
100. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 257. ↩︎
101. Bihar al-Anwar, vol. 74, p. 74. ↩︎
102. Bihar al-Anwar, vol. 7, p. 208. ↩︎
103. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 2, p. 104. ↩︎
104. Bihar al-Anwar, vol. 76, p. 372. ↩︎
105. Bihar al-Anwar, vol. 1, p. 200. ↩︎
106. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 260. ↩︎
107. Bihar al-Anwar, vol. 8, p. 132. ↩︎
108. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 853. ↩︎
109. Thawab al-Amal, p. 100 & Bihar al-Anwar, vol. 7, p. 305. ↩︎
110. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 825 & Tafsir Majma al-Bayan, vol. 1, p. 15. ↩︎
111. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 826 & Tafsir Majma al-Bayan, vol. 1, p. 16. ↩︎
112. Thawab al-Amal, p. 279. ↩︎
113. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 839 & Bihar al-Anwar, vol. 74, p. 70. ↩︎
114. Iddat al-Daï, p. 287 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 610. ↩︎
115. Iddat al-Daï, p. 247 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 498. ↩︎
116. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 853 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 613 & Thawab al-Amal, p. 102. ↩︎
117. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 605. ↩︎
118. Celui qui n’est pas en présence d’un juriste, vol. 1, p. 473. ↩︎
119. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 240. ↩︎
120. Bihar al-Anwar, vol. 65, p. 81. ↩︎
121. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 179. ↩︎
122. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 202. ↩︎
123. Bihar al-Anwar, vol. 7, p. 267. ↩︎
124. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 609. ↩︎
125. Iddat al-Daï, p. 278 & Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 850. ↩︎
126. Al-Tahdhib, vol. 2, p. 138 & Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 849. ↩︎
127. Uyun Akhbar al-Rida, vol. 1, p. 302 & Tafsir al-Imam Hassan al-Askari^(as), p.29. ↩︎
128. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 627 & Al-Khisal, p. 42 & Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 178. ↩︎
129. Al-Amali de Shaykh al-Saduq, p. 366 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 253. ↩︎
130. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 273. ↩︎
131. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 427. ↩︎
132. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 270. ↩︎
133. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 273. ↩︎
134. Al-Khisal, p. 627 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 847. ↩︎
135. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 857 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 614. ↩︎
136. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 857 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 614. ↩︎
137. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 859 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 615. ↩︎
138. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 3, p. 398 & Bihar al-Anwar, vol. 73, p. 127. ↩︎
139. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 274. ↩︎
140. Uyun Akhbar ar-Rida, vol. 2, p. 322 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 859. ↩︎
141. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 231. ↩︎
142. Thawab al-Amal, p. 101 & Bihar al-Anwar, vol. 56, p. 171 & Bihar al-Anwar, vol. 89, p.177. ↩︎
143. Usul al-Kafi, vol. 2, p. 608. ↩︎
144. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 202. ↩︎
145. Thawab al-Amal, p. 238 & Al-Mahasin, p. 96. ↩︎
146. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 840 & Thawab al-Amal, p. 129. ↩︎
147. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 261. ↩︎
148. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 261. ↩︎
149. Iddat al-Daï, p. 285-288. ↩︎
150. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 861 & Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4 p. 275. ↩︎
151. Bihar al-Anwar, vol. 2, p. 109. ↩︎
152. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 249. ↩︎
153. ibid. ↩︎
154. Bihar al-Anwar, vol. 7, p. 215. ↩︎
155. Bihar al-Anwar, vol. 1, p. 122. ↩︎
156. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 855 & Usul al-Kafi, vol. 2, p. 613. ↩︎
157. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 3, p. 355. ↩︎
158. Bihar al-Anwar, vol. 22, p. 150. ↩︎
159. Bihar al-Anwar, vol. 38, p. 38. ↩︎
160. Bihar al-Anwar, vol. 1, p. 217. ↩︎
161. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 80. ↩︎
162. Usul al-Kafi, vol. 1, p. 191. ↩︎
163. Bihar al-Anwar, vol. 29, p. 269. ↩︎
164. Bihar al-Anwar, vol. 23, p. 311. ↩︎
165. Coran, sourate 16, verset 43. ↩︎
166. Bihar al-Anwar, vol. 23, p. 181. ↩︎
167. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 114. ↩︎
168. Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 828. ↩︎
169. Coran, sourate 55, verset 31. ↩︎
170. Bihar al-Anwar, vol. 24, p. 324. ↩︎
171. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 27. ↩︎
172. Bihar al-Anwar, vol. 53, p. 26. ↩︎
173. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 27. ↩︎
174. Bihar al-Anwar, vol. 8, p. 43. ↩︎
175. Bihar al-Anwar, vol. 7, p. 12. ↩︎
176. Annexe au Guide chiite de la charia, vol. 4, p. 312. ↩︎
177. Bihar al-Anwar, vol. 63, p. 295. ↩︎
178. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 176. ↩︎
179. Coran, sourate 7, verset 31. ↩︎
180. Bihar al-Anwar, vol. 59, p. 267. ↩︎
181. Bihar al-Anwar, vol. 89, p. 102. ↩︎
182. Bihar al-Anwar, vol. 59, p. 262. ↩︎
183. Bihar al-Anwar, vol. 59, p. 262. ↩︎